Atelier de Coordination Nationale GLOBAL Network Disaster Reduction (GNDR) au Bénin

ATELIER DE PRÉSENTATION GNDR BÉNIN

Les Mercredi 13 et Jeudi  14 Février 2019 s’est tenu au Chant d’Oiseau à Cotonou, un atelier de mise en place de la Coordination National GNDR au Bénin. Le but cet atelier est de mettre en place un cadre structurant d’échanges et de réflexion au niveau national pour les organisations membres de GNDR au Bénin. Elle a réuni les acteurs de la Société Civile intervenant dans la Réduction des Risques et Catastrophes au Bénin. L’objectif est de permettre aux différents acteurs de jouer pleinement leur rôle d’accompagnement et d’appui aux autorités nationales en matière de Réduction des Risques de Catastrophes.

L’atelier a débuté par les mots de bienvenue du présidium composé du Dr BLALOGOE Parfait, Directeur Exécutif de l’ONG CREDEL et Représentant du GNDR pour l’organisation de l’Atelier ; de Joël CODJIA, membre élu du RAG en Côte d’Ivoire et de Mr ASSOUMA Rabiou de l’ANPC. Les deux derniers intervenants ont souligné le contexte et l’importance de l’atelier pour la réduction des risques de catastrophes. Il s’en est suivi la présentation des participants et de l’agenda.

1.     Présentation  de GNDR

La présentation de GNDR a été faite par ADESSOU Kossivi, coordonnateur de la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Au cours de cette présentation, il a mis l’accent l’objectif, la vision, les valeurs, les statuts du GNDR et la structure de la plateforme au niveau national. Il en ressort que GNDR est un réseau volontaire d’organisations de la société civile, d’associations et d’individus qui se sont engagés à travailler ensemble avec des partenaires, et d’autres parties prenantes afin d’accroitre la résilience des communautés et de réduire les risques de catastrophes dans le monde. Sa vision est que la société civile devienne dynamique, active et collaborative aidant les personnes et leurs communautés, en particulier les groupes pauvres et vulnérables à se préparer, à atténuer, à faire face aux catastrophes et à s’adapter aux aléas et aux changements climatiques.

Les valeurs fondamentales partagées sont:

L’interaction entre les membres, le secrétariat et la représentation régionale du conseil d’administration s’articule autour de ces valeurs communes.

Le réseau mondial comptait jusqu’à la semaine dernière 761 membres. Etant une plateforme dynamique, le nombre de membres augmentent au fur et à mesure que les inscriptions sont enregistrées sur la plateforme.

Le GNDR a 5 parrains qui portent la responsabilité de la structure. Il existe un secrétariat basé à Londres et 4 Coordinations : celle de l’Afrique de l’Ouest et du Centre basé à Dakar ; la coordination de l’Afrique du Sud et de l’Est basé en Ouganda, la coordination de l’Asie basé en Thaïlande et la dernière coordination est celle de l’Amérique Latine basée au Chili.

Plusieurs préoccupations ont fait l’objet d’échanges à la suite de cette présentation.

La crainte des conflits doit être dépassée et penser aux avantages qu’un réseau national GNDR peut apporter. L’ANPC ne peut pas tout faire, il faut toujours une synergie des actions. La démarche se veut complémentaire. Le GNDR ne veut pas défier l’Etat mais apporter son expertise/appui à l’Etat. Son ambition est de mettre les organisations ensemble et aller vers l’Etat pour lui dire ce qui se passe et comment faire pour que les choses changent en intégrant les besoins des communautés et les intégrer dans les politiques nationales.

Il est à noter qu’aucune organisation individuelle ne peut réclamer son appartenance à la plateforme. Mais toute organisation de la société civile peut être membre de la plateforme. Elle est une plateforme mise en place par décret présidentiel en 2011. L’ANPC invite les organisations selon leur dynamisme et leur opérationnalisation sur le terrain aux activités diverses suivant les thématiques en jeu en lien avec les domaines d’activité de ces organisations. Pour se faire connaître de l’ANPC, les organisations peuvent écrire officiellement à l’Agence et présenter leur structure et domaines d’intervention.

Le GNDR a eu à travailler au Bénin avec WANEP et un certain nombre d’organisations. GNDR s’engage dans les prospections (plaidoyers), compare les engagements que nos nations ont pris et le niveau d’opérationnalisation de ces engagements ainsi que les stratégies utilisées.

Aussi GNDR s’engage à mener des réflexions avec les communautés pour cerner leurs véritables besoins et les mesures à prendre pour répondre à ces besoins.  Il a pour stratégies les prospections (plaidoyer). Le projet VFL également est une activité du GNDR qui met l’accent sur les actions concrètes sur le terrain pour amenuiser les problèmes  et autres de la communauté.

Quand on considère le GNDR comme un réseau de plusieurs ONGs pilotant des projets, on peut dire qu’étant membres du GNDR, leurs projets sont des projets de GNDR. Si chaque projet de chaque ONG peut faire objet d’un échange de capitalisation des acquis entre les ONG membres du réseau, alors cela sera un acquis pour le réseau.

Il faudrait aussi rappeler que les ONGs membres du réseau ne doivent pas attendre les ressources du secrétariat avant de fonctionner. Il existe plusieurs options possibles pour viabiliser les réseaux.

Si le réseau naît au Bénin, il faudra qu’il se rapproche de l’ANPC pour se faire connaître. Il faudra désigner un Lead et ce dernier doit comprendre que lorsqu’il y’a des opportunités d’ateliers de renforcement de capacités, il ne doit pas seulement envoyer les membres de son organisation personnelle mais partager l’opportunité au niveau de tout le réseau pour en faire bénéficier les autres organisations. Aussi quand les organisations ont des ateliers  de renforcement de capacités et autres, ils peuvent solliciter l’appui de GNDR.

Egalement les projets individuels de chaque membre du réseau peuvent faire objet d’atelier de capitalisation où les autres membres sont invités. Il faut aussi que les rencontres ne se fassent pas tout le temps dans une localité. Tout cela permettra de viabiliser le réseau.

Il existe deux réseaux :

2. Présentation du RAG (Regional Advisory Group)

La deuxième présentation est  faite Mr Joël CODJIA du RAG – Côte d’Ivoire.

Sa présentation a permis de mieux connaître le RAG qui est le Conseil Consultatif Régional. Sept membres du RAG venant de sept pays (Côte d’Ivoire, Sierra Léone, RDC, Nigéria, Cameroun, Mali et Togo) ont été élus en Février 2017 pour un mandant de deux renouvelable une fois.

Des questions d’éclaircissement ont été posées également à ce niveau avec différents apports de solution.

Le RAG fait partie intégrante du GNDR. Les membres du RAG sont les conseillers du représentant du BOD (Bureau Exécutif du GNDR)  et de coordination régionale. Il est à noter que les membres du RAG n’interviennent pas que dans leurs pays respectifs. Ils sont habileté à intervenir dans d’autres pays de la sous-région. Ils sont les conseillers et représentants du GNDR dans d’autres pays. Ils n’ont pas de pouvoir de décision mais uniquement de conseil.

Le critère principal est celle de langue et de la répartition régionale. Chaque région devrait être représentée par des pays anglophones et francophones. Ce qui a amené l’Afrique du Centre à être représenté par la RDC et le Cameroun considéré comme pays anglophone et l’Afrique de l’Ouest à être représenté par 3 pays francophones (Côte d’Ivoire, Mali et Togo) et 2 pays anglophones (Nigéria, Sierra Léone). 

Les membres du RAG ne sont pas des conseillers techniques mais des conseillers en management organisationnel. Le RAG n’intervient pas dans les questions techniques, mais a de pouvoir sur l’organisation elle-même. Leur présence à la rencontre du Bénin est due à l’objectif de mise en place du réseau.

L’adhésion au réseau est gratuite, les membres ne cotisent rien. Cela peut changer au fil du temps mais pour l’instant, aucune cotisation n’est demandée. Chaque antenne nationale peut quand même décider de comment elle va fonctionner. Les membres peuvent décider de cotiser, GNDR ne s’y immiscera pas mais s’assurera de la gestion transparente des fonds car son image est en jeu.

Il faut savoir que le GNDR a des partenaires et des projets. Ceux qui sont recrutés sont payés sur les projets et les Crowfund. Les Gouvernement Allemand, Suédois et Suisse ainsi que l’USAID et la GIZ font partie des partenaires qu’a le GNDR.

Aussi les membres du réseau doivent comprendre que lorsqu’on adhère au réseau, le GNDR n’apporte pas d’appui financier, il est de la responsabilité de chaque antenne et à chaque membre de faire un sacrifice personne pour la cause commune.

3.     Présentation de la Plateforme Nationale de Réduction des Risques et Catastrophes

Mr RABIOU Assouma ASSOUMA de l’ANPC à travers sa communication nous a présenté la Plateforme Nationale de Réduction des Risques et Catastrophes.

La plateforme est un creuset qui regroupe tous les acteurs. Elle est née en 2011 sous la recommandation de la CEDEAO après l’inondation de 2010 pour permettre de prendre des mesures adéquates dans la RRC. Elle est composée du ministère sectoriel, des ONG en lien avec les RRC, la Croix Rouge et des personnes ressources. Au Niveau National, la plateforme est présidée par le Ministère de l’Intérieur avec les Ministères de l’Environnement, de la Santé et de la Famille. Au niveau départemental, la plateforme est présidée par le préfet et secondé par les Directions Départementales de l’Environnement, de la Santé et de la Famille. Le même dispositif est retrouvé au niveau communal et bientôt la plateforme ira vers le niveau local. Elle appuie les communes dans l’élaboration des plans de contingence communale.

Chaque membre a son rôle à jouer pour que la plateforme soit opérationnelle et dynamique. Les principes de subsidiarité et de suppléance  régissent la plateforme.

L’ANPC assure le secrétariat permanent  mais il existe des guerres de leadership. Conformément aux textes, la plateforme nationale se réunit deux fois par an, celle départementale une fois tous les trois mois et la plateforme communale chaque mois. Mais malheureusement, ces rencontres ne se tiennent pas comme prévu à cause de diverses contraintes.

Aussi il a été initié la formation des Corps des Paires Educateurs et des secouristes qui peuvent intervenir sur les champs des risques et catastrophes surtout dans les 21 communes à risques.

4.     Discussions sur la mise en place de la Plateforme Nationale des GNDR

Dans l’après-midi, des discussions ont été menées sur la mise en place de la plateforme nationale de GNDR et son statut formel ou non.

Plusieurs questions ont été posées pour mieux comprendre la structuration de la plateforme.

A la suite des discussions pour mieux comprendre les exigences d’appartenir à la coordination nationale, toutes les organisations présentes ont manifesté le désir de mettre en place une coordination nationale.

La première journée s’est terminée par les caractéristiques de la nouvelle coordination à mettre en place.

6. Présentation du « Community Platform »

La deuxième journée a débuté avec la présentation du Community Platform.

Pour s’inscrire sur la plateforme, deux documents sont nécessaires à savoir : le récépissé de l’organisation à scanner et une lettre qui atteste que vous avez le pouvoir de vous inscrire dans le cas où vous n’êtes pas le directeur de l’organisation. Un message de réception vous est envoyé pour attester que votre dossier a été effectivement soumis. Après deux semaines, le message d’acceptation vous est envoyé. Le Welcome Package est le dernier message qui suit pour vous souhaiter la bienvenue et vous informer sur tout ce que vous devez savoir sur la plateforme et ses fonctionnalités. Les mots de passe fournis lors de l’inscription demeurent les mots de passe de l’organisation. GNDR ne fournit aucun mot de passe.

Sur la plateforme, chaque page donne une information spécifique. Le site étant créé par des américains, il n’existe pas encore à ce jour de version française. A ce jour, que sept (07) organisations du Bénin sont inscrites sur la plateforme. Cette dernière ne reconnait que :

7. Organisation Lead au Bénin

Le Lead du Bénin est choisi pour un mandat de deux ans. Les objectifs assignés au Lead sont les suivants :

Pour choisir l’organisation Lead, l’assemblée a passé à un vote.  Trois volontaires se sont proposés : PJUD-Bénin, DEDRAS ONG et AMOClimWEC. Chaque volontaire a eu un temps de prise de parole et PJUD-Bénin face aux exigences assignées au Lead a désisté en faveur de DEDRAS ONG.

Au terme du vote, 12 participants à l’atelier ont choisi porté leur confiance à DEDRAS ONG en défaveur de AMOClimWEC qui n’a eu que 4 votes. Le Lead de la coordination GNDR Bénin sera donc assurée par DEDRAS ONG.

8. Discussions sur le RAG

Le coordonnateur Afrique de l’Ouest et du Centre a présenté une fois encore le RAG pour faciliter la compréhension des membres présents.

Il est à noter que le RAG sera étendu à tous les pays à partir de Mars 2020. L’initiative est lancée et les membres sont invités à commencer les observations. Le processus sera lancé au mois d’ Août. Les membres du RAG se réunissent physiquement une fois l’an mais ont des rencontres virtuelles très fréquemment. Le Mandat actuel finit en août 2019 et non février car une nécessité de les former a retardé leur installation qui s’est finalement fait en août 2017 et non février 2017. Ils ne peuvent se faire représenter.

Au niveau national, les membres du RAG ont différentes missions : 

L’atelier s’est terminé avec le rappel des grandes décisions prises lors des deux jours. Une cérémonie de clôture a porté sur les remerciements des uns et des autres pour leur participation.

Notre savoir faire

En matière de développement, nous travaillons en équipe et entre partenaires. 

CREDEL BENIN

CENTRE DE RECHERCHE ET D’EXPERTISE POUR LE DÉVELOPPEMENT LOCAL (CREDEL)

‘‘ Ensemble, œuvrons pour le développement durable pour tous’’

VISION : Un monde inclusif et des modes de vie respectueux de l’environnement et résilients aux changements climatiques au sein des communautés locales. MISSION: Accompagner les communautés à la base et les personnes vulnérables dans le processus de développement durable. STRATÉGIE D’INTERVENTION : La valorisation des connaissances endogènes, la vulgarisation des résultats de recherche, le transfert de technologie et le renforcement des capacités des communautés à la base et des personnes vulnérables pour mieux faire face aux différents risques climatiques, aux problèmes d’environnement et autres obstacles qui freinent le développement à la base.

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